Paris: Presses Universitaires de France - Collection Histoires, 1993. In-8°. xii-307pp.. Couverture souple illustrée. Très bon état. Format 15 x 22 cm. "Les trois derniers siècles de l'Ancien Régime nous offrent une évolution profonde des institutions hospitalières. Au milieu du XVIe siècle, les rois de France publient des édits confiant l'administration des hôpitaux à des laïques, tandis que l'Eglise, au concile de Trente, revendique sa tutelle ancestrale sur ces établissements. Les juges chargés de l'application des édits font preuve de peu de zèle : progressivement ce sont des commissions mixtes, composées de laïques et d'ecclésiastiques, qui régiront les maisons charitables jusqu'en 1789. C'est également au XVIe que les mendiants commencent à pulluler dans les grandes villes ; pour en maîtriser l'afflux, à Lyon par exemple, est créée l'Aumône Générale où ils sont recueillis bon gré, mal gré. Il faudra attendre 1656 pour que le premier président du Parlement, Pomponne de Bellièvre, fasse imposer par le roi la fondation à Paris d'un établissement du même genre, sous le nom malencontreux 'd'hôpital général', destiné au renfermement des pauvres ; l'expérience est ensuite étendue à la province. Tandis que les hôtels-Dieu tendent à la médicalisation, les directeurs des hôpitaux généraux se préoccupent avant tout d'imposer à leurs pensionnaires des travaux utiles et une discipline sévère. Ces deux types d'établissements sont vigoureusement critiqués par les penseurs du XVIIIe siècle. Le présent ouvrage s'efforce de répondre aux questions suivantes : quelle fut la situation administrative et financière de ces maisons destinées aux pauvres et aux mendiants ? quelles étaient les conditions de vie de ces hospitalisés ? et peut-on parler d'assistance publique à la fin de l'Ancien Régime ?"
DROIT, ANCIEN REGIME, HISTOIRE, HOPITAUX GENERAUX, HISTORY, FRANCE, PAUVRES, MENDIANTS