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Anonyme. L'Art d'être heureux sur la Terre mis à la portée du peuple de toutes les nations
A Paris, de l'imprimerie de Ph.-D. Pierres premier imprimeur ordinaire du Roi, 1785. In-8°. (8)-208 pages (7 gravures : vignette sur la page de titre, un bandeau et 5 culs-de-lampe, avec Approbation & Privilège du roi)
Edition Originale
Reliure d'époque plein cuir (manque le dernier feuillet de la table, quelques marques d'encre rouge d'époque sur 10 pages dont des croix sur 2 pages afin de biffer certaines idées de l'auteur, ces marques n'empêchent en rien la lecture, fine auréole marginale, tranches rouges, dos à nerfs orné de dorures et d'une pièce de titre, traces de frottement, épidermures et manques de cuir sur le haut du plat supérieur et les coins inférieurs). Ouvrage peu commun. Format 13 x 20 cm.
"C'est à vous, pauvre peuple de toute la terre, pauvres laboureurs, artisans et manoeuvres, hommes et femmes, jeunes et vieux, c'est à vous que j'offre le petit livre que voici. C'est un simple entretien entre un homme de votre état, un fermier et son maître, sur le vrai bonheur de la vie, et sur le moyen de l'obtenir."
Contenu :
Premier Entretien :
Un marché que se propose le fermier donne lieu à cet entretien. C'est une cruauté, et un vol réel de profiter de la détresse, ou de la simplicité d'un homme pour avoir son bien à vil prix. Plaintes du peuple sur sa pauvreté. L'envie qu'il porte aux riches et aux grands, est mal fondée. Le bonheur ne se trouve ni dans la richesse, ni dans la grandeur. Ce que c'est que le vrai bonheur. La morale en est la source. Ce que c'est que la morale.
Second Entretien : Le fermier fait une petite épreuve du vrai bonheur. Il pénètre l'âme de plaisir, sans nuire au corps. Le bonheur serait troublé par l'idée d'une destruction totale par la mort. Mais les preuves de l'existence et de l'immortalité de l'âme, assurent la durée de la vie, au-delà de celle-ci. Problème du bien et du mal physique résolu, par l'existence du bien et du mal moral. Etat de l'âme après cette vie. Preuve de l'existence de dieu. De sa nature et de ses attributs. Fondement du culte qui lui est dû. En quoi consiste ce culte.
Troisième Entretien : La morale est indivisible. On ne rend pas à dieu, ce qui lui est dû, si l'on ne rend en même temps aux hommes et à soi-même, ce que l'on doit. Les premiers hommes, envers qui la morale nous impose des devoirs. Fondements de ces devoirs. En quoi ils consistent. Les maîtres qui nous instruisent, représentent nos père et mère. Nos obligations envers eux. Devoirs entre frères et soeurs. L'attrait qui porte au mariage, considéré suivant le droit naturel. Devoirs de l'homme envers sa femme. Comment le bonheur résulte de l'accomplissement de ces devoirs.
Quatrième Entretien : Les mauvaises actions nous rendent malheureux. Le regret même qu'on peut en avoir trouble le bonheur. Le bonheur dépend de l'éducation reçue dans l'enfance. Tableau des malheurs qui accablent le peuple, faute d'éducation. Moyens d'éviter ces malheurs. Instructions nécessaires aux enfants, sur les devoirs de l'état qu'ils embrassent ; des laboureurs ; des marchands ; des manoeuvres ; des artisans. Devoirs des domestiques ; des Gardes ; des Soldats. Manière d'élever les filles. Devoirs de celle qui se marient, et de celles qui se destinent à servir.
Cinquième Entretien :
Recevoir un présent d'un plus pauvre que soi, pour le service qu'on lui a rendu, est une cruauté. Conduite du maître envers ses domestiques. Règles de la morale à l'égard des animaux. Obéissance et soumission aux lois et au souverain. Devoirs envers tous les hommes en général. Du débiteur envers son créancier. Du créancier envers son débiteur. Conduite avec ses bienfaiteurs. Avec ceux qui nous font du mal. Eviter les procès. Moyen de n'avoir pas d'ennemis.
Sixième Entretien :
L'homme se doit le bonheur. L'accomplissement de ses devoirs envers dieu et les hommes le procure. L'indigence rend malheureux. Le travail est le moyen naturel de l'éviter. Avantages du travail. L'économie en ménage les fruits. Elle renonce aux superfluités du luxe. Conserver sa santé. La tempérance préserve des maladies, et la prudence des accidents. L'homme se doit l'amour et l'estime des autres. La possession de ces deux biens met le comble à son bonheur. Le moyen de les acquérir est dans les vertus qu'on aime, et dans l'exemption des vices qui choquent
Fin et Conclusion
Mots-clés : PHILIPPE-DENIS PIERRES IMPRIMEUR DU ROI, MORALE, EDUCATION, CHISTIANISME, XVIIIe SIECLE, DEVOIRS, BONHEUR, PHILOSOPHIE DE LA VIE
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